KAN HA DISKAN 1
Senteurs de moissons
Dans l’aigreur du cidre
Du jour c’est l’oraison
Battements de clepsydre
Une voix, soudain s’envole
Faséye alors un chant
Qui contera parabole
Aux fontaines du déchant
Et les hommes se taisent
Le cœur à la mesure
De l’heure où se complaisent
Leurs tristesses en armure
Mais déjà les entrainent
Comme en béatitudes
Inoffensives antiennes
Et graves certitudes
Le sourire, les larmes
Qui s’en viendront bientôt
Quand crèvera le charme
De vieilles celtitudes