la rimaille des tombeaux

Publié le par loic le meur

De ces jours vert de gris, il me reste l’oxyde d’antimonieux hivers

De longues années de cuivre, les dépôts sous la pluie

Une jeunesse d’imbécile, aux matins souffreteux

L’asphalte sous les roues et les pieds dans le sable

Les genoux dans la terre les mois d’obscurité.

 

Tous ces toits de misère aux grisailles de schistes, fumants sous les chaudières de vies endolories

Vieux agneaux paradant sous le joug des Dimanches…

 

L’impuissance des mots

La rimaille des tombeaux

 

Puis le jour est venu se poser dans ma main

Un drapé d’horizon, une sorte de zénith, un fil à tes cheveux…

 

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