la rimaille des tombeaux
De ces jours vert de gris, il me reste l’oxyde d’antimonieux hivers
De longues années de cuivre, les dépôts sous la pluie
Une jeunesse d’imbécile, aux matins souffreteux
L’asphalte sous les roues et les pieds dans le sable
Les genoux dans la terre les mois d’obscurité.
Tous ces toits de misère aux grisailles de schistes, fumants sous les chaudières de vies endolories
Vieux agneaux paradant sous le joug des Dimanches…
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L’impuissance des mots
La rimaille des tombeaux
Puis le jour est venu se poser dans ma main
Un drapé d’horizon, une sorte de zénith, un fil à tes cheveux…