Isobares (à Hélène)
Isobares
La course des tempêtes s’enroule sur ton cœur
Ces dépressions d’hiver que fabrique l’Océan
Voilà qu’elles t’abandonnent aux heures de tes vingt ans
Le ciel est ainsi fait sous nos sombres hémisphères
Ces dépressions d’hiver que fabrique l’Océan
Laisse les donc venir tout ça n’est que du vent
Ta tête en courant d’air est comme ces vieux greniers
Aux mansardes ouvertes à leurs grands tourbillons
Laisse les donc venir tout ça n’est que du vent
Qui lèvera ces poussières que le temps a posées
Bientôt dans un ciel sûr tu la verras s’enfuir
Ténue dans les rayons d’un soleil de printemps
A ma fille Hélène ma meilleure lectrice
01/09