L'Allier jeune
L’Allier jeune
De Vieille Brioude à Chapeauroux en formes d’amertumes
Comme l’épi sur la branche, de petites limagnes
S’accrochent vers les sources
Plus loin le nouveau monde
Les horloges en panne
Veillant sur les falaises qui sombrent dans les haldes
La course d’un Allier, les poussières d’un été
Une sorte de prélude aux gammes tempérées
Pineraies estivales aux bribes de résines
Dépilages béants, lardant de vieux ubacs
Abandonnés des hommes à l’ombre des regrets
A ces étés sans pluies
Savoureuses sous la tuile
Images qui m’étreignent
Aux détours d’une vie
Dorment là, sous le tertre
Les semailles d’un amour
Elles veillent ces autrefois.