NOTRE VIE COMME UN LAC

Publié le par loic le meur

Les ombles chevalier languissent sous la glace

D’un lac sourcilleux a l’infinie surface

Ils se terrent dans le froid au ventre d’un hiver

Rêvant dans le tombeau de cet ancien cratère

 

Je m’en vais sur l’entour de l’antre circulaire

Avec pour couvre chef un astre laminaire

Dans le suaire des neiges, s’engloutissent les traces

D’un passage soudain qui pour toujours s’efface…

 

Il y a longtemps déjà, je passais contre toi

Avant que ne s’en viennent les brisures du temps

Il fût question d’enfants, qui n’arrivèrent pas

D’un amour transitoire déporté par le vent

 

Des hivers ont passé sur nos destins figés

Nous n’eûmes pour Avril que ces gels tardifs

Qui brisaient les bourgeons d’existences altérées

Dans ce petit cimetière ombrageux sous les ifs

 

 

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P
<br /> Ce poème est tout simplement magnifique. Le dire à haite voix lui donne encore je trouve plus de force et de mélancolie.<br /> <br /> merci<br /> <br /> Philippe<br /> <br /> <br />
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L
<br /> merci de ton passage, de la mélancolie c'est exactemement ce qui à présidé à l'écriture ici...<br /> <br /> <br />
B
<br /> l'omble chevalier est un superbe poisson<br /> <br /> que tes images sont belles Loic<br /> <br /> bien amicalement<br /> <br /> <br />
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L
<br /> merci Brigitte de l'intérêt que tu porte à cette écriture qui devient de plus en plus épisodique<br /> <br /> <br />
H
<br /> magnifique papa!<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> c'est un peu grace à toi tu m'inspire souvent, Erika la sourika....<br /> <br /> <br /> <br />
R
<br /> je m'y retrouve comme sur des berges familières<br /> <br /> amitiés<br /> <br /> phil<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> les berges de l'océan des souvenirs<br /> <br /> <br /> <br />